Y
lo más triste era que, muerto Pepet,
el valiente de verdad, el guapo entre los
guapos, los Bandullos camparían como
únicos amos, y las personas decentes,
que eran los demás, tendrían
que juntarse para que les diesen las sobras
y poder comer. ¡Tan tranquilos que
estaban amparados por aquel león
de la Ribera que se había propuesto
acabar con los Bandullos!...
Los que más irritados se mostraban
eran los neófitos, los aprendices
que no habían estrenado la tea que
llevaban cruzada sobre los riñones;
los que no tenían aún categoría
para vivir de la tremenda, pero que sentían
por Pepet la misma adoración de los
salvajes ante un astro nuevo. |
Pepet, un vrai courageux, le vantard parmi les vantards, était mort, et le plus triste était que les Bandullos se comporteraient comme les seuls maîtres, et que les honnêtes gens, qui étaient les autres, devraient se rassembler pour leur donner les restes afin de pouvoir manger. Le lion de la Ribera, qui s'était mis en tête d'en finir avec les Bandullos, les avait pourtant si bien protégés ?
Ceux qui se montraient les plus enragés étaient les nouveaux venus, les apprentis qui n'avaient pas encore inauguré leurs couteaux qu'ils portaient croisés sur les reins ; ceux qui n'avaient pas encore la "classe" pour vivre de la violence, mais qui éprouvaient pour Pepet la même admiration que les sauvages devant une nouvelle étoile. |