Estaba
ya en la subida de la Morera, cuando sonó
un disparo y el valentón sintió
el golpe en la espalda, al mismo tiempo
que se nublaba su vista y le zumbaban los
oídos.
¡Cristo! Eran ellos que acababan de
herirle. Y llevándose la mano al
cinto tiró de su pistola del quince;
pero antes que volviera la cara sonó
otro disparo y Pepet cayó redondo.
Corría la gente, cerrábanse
las puertas con estrépito, sonaban
pitos y más pitos al extremo de la
calle, sin que por esto se viese un quepis
por parte alguna, y aprovechándose
del pánico abandonaron los Bandullos
la protectora esquina, avanzando cuchillo
en mano hacia el inerte cuerpo, al que removieron
de una patada como si fuese un talego de
ropa.
Ben mort está.* Y para convencerse
más, se inclinó uno de ellos
sobre la cabeza del muerto, guardándose
algo en el bolsillo. |
Il était maintenant sur la colline de la Morera lorsqu'un coup de feu retentit et que la grande gueule ressentit un choc dans le dos, au moment même où sa vue se brouillait et où ses oreilles bourdonnaient.
Le Christ ! C'était eux qui venaient de le blesser. Il leva la main vers sa ceinture et tira avec son pistolet de quinze coups ; mais avant qu'il ne tourne le visage, un coup de feu continua de retentir et Pepet tomba sans connaissance.
Les gens courent, ferment les portes avec fracas, des sifflets et encore des sifflets retentissent à l'autre bout de la rue, sans que l'on ait pour autant vu de casquette quelque part, les bandullos profitent de la panique, quittent le coin protégé, avancent le couteau à la main vers le corps immobile et le retournent comme s'il s'agissait d'un sac de vêtements.
Bien, il est mort. Et pour s'en convaincre davantage, l'un d'entre eux se pencha sur la tête du mort et glissa quelque chose dans la poche de son pantalon. |