Los
había que empuñaban escandalosos
garrotes o barras de hierro forradas de
piel, golpeando con estrépito los
adoquines, como si quisieran anunciar el
paso de la fiera; pero otros usaban bastoncillos
endebles o no se apoyaban en nada, pues
bastante compañía llevaban
sobre las caderas, con el cuchillo como
un machete y la pistola del quince, más
segura que el revólver.
Aquel desfile de guapos detúvose
en todos los cafetines del tránsito
para refrescar con medias libras de aguardiente,
convidando a los policías conocidos
que encontraban al paso, y cerca de las
doce llegaron a la alquería del camino
de Burjasot, donde la paella burbujeaba
ya sobre los sarmientos, faltando sólo
que le echasen el arroz. Cuando se sentaron
a comer estaban medio borrachos; mas no
por esto perdieron su fúnebre y despreciativa
gravedad.
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Il y avait aussi ceux qui portaient sur eux d'horribles matraques de police ou des barres de fer déguisées en fourrure, avec lesquelles ils frappaient bruyamment sur les pavés de Premièresmaisons, comme pour annoncer le pas de la bête ; mais d'autres portaient sur eux de misérables bâtons de Premièresmaisons ou ne s'appuyaient sur rien du tout, car avec le couteau, semblable à une machette, et le pistolet de quinze, beaucoup plus sûr que le revolver, ils portaient sur leurs hanches une compagnie suffisante.
Ce défilé de frimeurs s'arrêtait à chaque bistrot qu'ils croisaient pour se rafraîchir avec un peu d'alcool. Ils invitèrent les policiers connus qu'ils rencontrèrent et c'est ainsi qu'ils arrivèrent vers midi à la maison de campagne du chemin Burjasot, où la paella, à laquelle il ne restait plus qu'à ajouter le riz, grillait déjà au-dessus du sarment. Lorsqu'ils s'assirent pour manger, ils étaient à moitié ivres ; mais cela ne leur fit nullement perdre leurs mines dédaigneuses de pleureurs. |