fünfter partie |
Un visitante nocturno (Ein nächtlicher Besucher) |
texte espagnol | traduction |
Desde
arriba, otro hombre, también grasiento
y ventrudo, vaciaba el lienzo y lo devolvía
al papelero junto con unas monedas. Siempre como siempre se oían insultos, regateos, amenazas. Un centenar de hombres, en su mayoría escuálidos y alcoholistas, llenaba la calle esperando turno. Permanecían inmóviles, algunos fumando; otros, estoicos, viendo fumar; otros con los ojos entornados; otros sentados en cuclillas; otros durmiendo; otros hablando con monosílabos; otros rascándose de abajo a arriba y viceversa; y cuando alguien prorrumbía en quejas contra el tirano, todos despertando de ese ancestral embrutecimiento, alzaban los puños, rugían, aullaban, blasfemaban con el odio, el desprecio y la rabia del menesteroso, del desesperado, del vencido, del que jamás tuvo nada. En ocasiones contendían entre ellos. Al menor descuido, desaparecía una bolsa. El ladrón andaba por ahí, escondiéndose, alejándose. El otro seguía sus pasos, le corría dando vueltas; se paraba, volvía a correr, hasta atraparlo. A la disputa de derechos, sucedía la violencia, triunfando el más fuerte. |
En haut un autre homme gros et corpulent vidait le sac et le retournait au brocanteur de papier avec quelques pièces de monnaie. Encore et encore une fois en entendait des offense, des querelles à cause de l' argent, menaces. Environ cent hommes, la plupart d' eux amaigries et alcoholiques remplissaient les rue attendant leurs tours. Il restaient imobiles, quelques uns fumant, les autres regardant les autre fumer, d' autre avec les yeux fermés, autre en position accroupies. Quelques uns dormaient pendant que d' autres conversaient en voix basse. Quelques uns se grattaient de haut en bas ou à l' envers et si quelqu' un commençait à se plaindre du tyran tous s' évaillaient de leur stupeur eternelle, élévaient les poings, gémissaient, hurlaient, maudissaient avec la haine, le mépris et la rage du nécessiteux, du désésperé, du vaincu, de celui qui n' a jamais possédé quelque chose. De temps en temps ils disputaient entre eux. Au moindre dissipation un sac disparaissait. Le voleur se cachait, s' éloignait. L' autre lui suivait ses pas, courait en zigzaguant derrrière lui, s' arretait, recommencait à courir jusqu' à ce qu' il l' ait attrappé. Àpres une dispute sur le droit commencait la violence et le plus fort triomphait. obsiegte. |
vocabulaire | |
grasiento = graisseux | |
ventrudo = avec un gros ventre | |
vaciar = vider | |
devolver = retourner | |
el papelero = la corbeille de papier | |
escualido = sale | |
en cuclillas = en position accroupie | |
rascarse = se gratter | |
el puño = le poing | |
prorrumpir = éclater | |
entornar = adosser | |
entornado = semiouvert | |
el embrutecimiento = l' abrutissement | |
alzar = enlever | |
aullar = glapir | |
rugir = brailler | |
el descuido = la dissipation | |
atrapar = attraper | |
suceder = suivre | |
la violencia = la violence |
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