Ya
no colgaban de sus sotos, en vez de frutas,
racimos de hombres; las muchachas del pueblo
no temían al salir con su cántaro
en la cabeza a tomar agua de la fuente del
camino, ni los pastores llevaban sus rebaños
al Segre por sendas impracticables y ocultas,
temblando encontrar a cada revuelta de la
trocha a los ballesteros de su muy amado
señor.
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Aux arbres il n' y avait plus, au lieu des fruits, des hommes pendus; les filles du village ne craignaient plus aller avec leurs crûches sur la tête aller au puit pour prendre de l' eau, les bergers ne menaient plus leur troupeaux au Segre par des sentier impracticable et cachés par peur de rencontrer derrière chaque tournant du chemin les archers de leur aimé seigneur. |